La glaire cervicale, appelée mucus cervical ou plus communément perte blanche, est présente de l’adolescence (juste avant les premières règles) à la ménopause. Souvent dénigrée, qualifiée de « sale » ou « gênante », elle est pourtant totalement physiologique. Elle est même le reflet de la santé gynécologique de la femme.
La glaire, qu’est-ce que c’est?
La glaire, c’est un mélange d’eau, de glycoprotéines (qui forment une sorte de gel) et de substances biochimiques.
Elle se forme au niveau du col de l’utérus (à divers endroits du col, qui mesure environ 2.5cm de haut). Le col n’est pas lisse, il est formé de petites cryptes, et c’est dans ces petites cavités que la glaire se forme. Elle coule ensuite le long du vagin.
Elle est sécrétée tout au long du cycle naturel de la femme, et sa texture (et sa composition) changent au fur et à mesure. De ce fait, elle est un indicateur précieux pour bien se repérer dans son cycle (souvent utilisée dans les méthodes de contraception naturelles) mais aussi pour identifier d’éventuels troubles hormonaux et de ce fait, explorer sa santé gynécologique. Continuer la lecture de Observer son cycle: Partie 2 – la glaire

Donc, s’il n’y a pas eu d’ovulation (c’est à dire libération d’un ovocyte), il n’y a pas de menstruations à proprement parler. Pourtant il peut y avoir des saignements qui y ressemblent beaucoup. C’est le cas par exemple des saignements contraceptifs: ce sont les saignements que l’on a lorsque l’on prend une contraception hormonale, comme la pilule par exemple. Il peut aussi y avoir des saignements similaires à des règles lorsque l’ovulation (ou la phase qui suit) est anormale.
Si vous n’êtes pas sous contraceptif, voilà à quoi devraient ressembler vos règles:
Les règles doivent durer entre 3 et 7 jours
Le yoga et la fertilité de la femme sont intimement liés depuis plusieurs années.
Que la démarche soit « simple » (stimulation de l’ovulation, insémination artificielle) ou plus « complexe » (FIV, ICSI,…), elle est à chaque fois un vrai challenge moral et physique tant pour la femme que pour le couple.
Je vais continuer cet article en parlant à la première personne, car je fais partie de ces femmes. Je sais ce qu’un parcours en PMA, qu’il soit long ou court, implique. Et je sais aussi ce que tout cela peut désorganiser, dans notre corps, dans nos relations, dans notre sexualité, mais aussi tout simplement dans l’organisation quotidienne.
Le stress et l’anxiété sont les ennemis jurés de la procréation, car par définition, les décharges hormonales qu’ils provoquent viennent déréguler l’ovulation. Je n’entrerai pas dans les détails dans cet article. Mais je suis sûre que vous saurez trouver des tas d’informations sur le sujet car c’est très documenté.